L'informatique a considérablement transformé la façon dont nous effectuons nos recherches généalogiques :

    • Tout d’abord, nous avons accès à de nombreuses sources en ligne :  archives numérisées, bases de données généalogiques, journaux anciens, blogs perso, cercles généalogiques etc.… ; une multitude de ressources sont souvent consultables à distance, ce qui facilite les recherches généalogiques, sans commune mesure avec le « avant » lorsqu’il fallait envoyer ses demandes par courrier ; bien évidemment, il faut à minima maîtriser l’outil informatique

    • Les logiciels de généalogie et les applications en ligne sont de plus en plus performants ; ils mettent systématiquement une « aide » à disposition des internautes,

    • Les plateformes collaborative en ligne, les forums et les réseaux sociaux dédiés à la généalogie offrent des opportunités de collaboration et d'échange d'informations avec d'autres généalogistes ; ceci  permet un partage des connaissances non négligeable lors d’un blocage généalogique par exemple

    • je vous parlerai bien des tests ADN commandés en ligne, puis analysés à l'aide d'outils informatiques afin d’établir des liens de parenté, découvrir des ancêtres communs et/ou explorer l'origine ethnique, mais ils sont encore interdits sur notre territoire.
Quoiqu’il en soit, la technologie n’a pas de limite pour collecter, stocker, organiser et analyser les informations généalogiques, pour le plus grand bonheur des généalogistes, amateurs et professionnels.
Pourtant, il est à noter que la généalogie numérique ne remplace pas entièrement les méthodes traditionnelles de recherche généalogique. Certains documents ne sont pas encore disponibles en ligne. Je pense par exemple

    • à certains registres paroissiaux et état civil dont les collections qui ne sont pas accessibles en raison de restrictions légales ou d'accords de confidentialité,

    • aux registres fonciers et cadastres, contenant des informations sur la propriété foncière, les transactions immobilières et les limites territoriales ; leur numérisation complète peut être limitée en raison de la taille et de la complexité de ces registres,

    • aux archives judiciaires, telles que les dossiers de procès, les actes notariés, les testaments qui peuvent contenir des informations précieuses, notamment pour écrire l’histoire d’un ancêtre,

    • aux archives hospitalières tels que les dossiers médicaux des patients, les registres d'admissions, les rapports d'opérations, les correspondances médicales, les rapports d'autopsie, etc.... soumises à des réglementations strictes en matière de confidentialité et de protection des informations médicales personnelles,

    • aux collections familiales et/ou privées tels que des lettres, des journaux intimes, des photographies, des albums de famille, des objets et autres documents,

    • et enfin, aux archives locales qui détiennent souvent des collections spécifiques à une région ou à une communauté.

Jour après jour, de nouvelles numérisations et mises à disposition viennent enrichir les différents fonds, grâce au travail des institutions, des sociétés généalogiques et des projets collaboratifs de passionnés.

Si la généalogie numérique a transformé nos pratiques, il est recommandé de l’associer à des recherches sur le terrain pour des résultats plus complets.